L’eau et la pierre du Morvan

Le Morvan, massif ancien, dévoile une minéralité subtile. Ses sols, lessivés par les pluies, sont pauvres en calcaire, mais riches en silice. Cette terre acide, où le granite affleure, se retrouve dans les vins. Imaginez un Pouilly-Fumé dont la fraîcheur évoque la rosée du matin sur les fougères. Goûtez un Chablis, son acidité nerveuse rappelant le silex chauffé par le soleil. Même les rouges du Morvan, issus du pinot noir, expriment une finesse minérale, une trame serrée comme les veines sombres d’une roche métamorphique. La minéralité du Morvan n’est pas explosive, elle est une caresse, un chuchotement, le souvenir d’une terre ancestrale.

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La goutte d’eau qui déplaça un barrage

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